Ferienresorts, Erlebnisbäder, Einkaufszentren - eine Millionen-Abzocke?

La fin de l’Aquadrome Metz

Quelle: divers cités - Le journal de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz • n°6 • Janvier 2003

Malgré plusieurs mesures de sauvetage désespérées, la Communauté de Communes coupe les robinets et décide de la destruction de l’Aquadrome.

La fin de l’Aquadrome

Rappelez-vous, l’aventure avait démarré au courant de l’été 1987. À cette époque, la Zac du Centre-Relais destinée à recevoir des activités de loisirs accueillait le premier "parc" conçu autour de jeux d’eau. Premier du genre dans la région, l’Aquadrome avec ses toboggans, ses vagues artificielles et ses palmiers avait tout pour attirer les jeunes en mal de sensations nautiques. Confiant, le District avait accepté en 1985 de garantir les emprunts contractés par la société France Aquadrome à hauteur de 26 millions puis de 32 millions en 1986. Malheureusement, la situation géographique, les données économiques et… bref, le contexte en a décidé autrement. Les premiers signes d’un malaise qui se révélera très vite endémique apparaissent début 1989. Une procédure de redressement judiciaire est ouverte par le tribunal de grande instance de Metz en octobre 1989.

Pour éviter une fermeture définitive et surtout ne pas perdre l’emprise foncière, le District fait alors une offre d’un montant de 4 500 000 F afin d’acquérir le fonds de commerce et de 31 963 337 F, somme représentant les passifs hypothécaires. Le 6 juin 1990, l’Aquadrome devient la propriété du District qui en confie la gestion à la société Adilor. Afin de se doter de toutes les conditions d’un nouveau départ, des travaux d’aménagements sont réalisés pour un montant de 3 300 000 F. Parallèlement, le District décide également de financer la réalisation du restaurant le Mississipi. En contrepartie, la société Adilor rétrocédera 40 % des bénéfices réalisés par l’Aquadrome soit un minimum de 350 000 FHT par an. Malgré tous les efforts consentis par le District, la situation de l’Aquadrome ne fait que se dégrader. Un nouvel emprunt de 25 286 000 F destiné à réétaler la dette sur dix ans est consenti par le Crédit local de France en 1994. Grâce à un taux d’intérêt plus favorable, ce nouvel emprunt qui se substitue aux précédents, permet surtout au District de réaliser une économie substantielle.

À peine un an plus tard, non seulement la situation financière n’est pas redressée mais elle empire au point d’envisager un nouveau montage financier. Finalement, après avoir encore tenté en vain de colmater les brèches, le navire qui prend l’eau de toute part, sombre définitivement. Le 22 décembre 1999 le tribunal de grande instance de Metz prononce la liquidation judiciaire de la société Adilor mettant ainsi fin à plus de douze ans de péripéties. "Nos élus qui n’ont économisé ni leur temps ni leur énergie ont fait face à leurs responsabilités dans ce dossier pour tenter de trouver des solutions. Aujourd’hui, la concrétisation de la Zac du Centre-Relais étant imminente, il paraît inconcevable d’envisager l’implantation d’entreprises sur cet espace sans avoir, au préalable, solutionné le problème de la présence de l’Aquadrome", déclare M. Jean-Marie Basso, président de la Communauté de Communes. Enfin, avant de clore définitivement ce dossier en procédant à la destruction pure et simple de l’Aquadrome, il a été décidé de mettre en vente aux enchères publiques l’ensemble du matériel qui subsiste encore à l’intérieur.


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